L'UE se débat avec le nombre de points de recharge

7/4/2021

Le rapport de l'ACEA fait le point sur la disponibilité des infrastructures et des incitations nécessaires pour répondre à l'augmentation de la part des véhicules électriques (110 % au cours des trois dernières années).

Les statistiques ne sont pas vraiment réjouissantes :

  • Quatre des 27 États membres détiennent 75 % de l'ensemble des bornes de recharge de l'UE (25,4 % aux Pays-Bas, 20,3 % en Allemagne, 15,2 % en France, 14,3 % au Royaume-Uni).
  • Seule une borne de recharge sur sept est un chargeur rapide
  • D 'ici à 2030, il faudra au moins 2,8 millions de bornes de recharge pour VE, contre 200 000 actuellement.

Un rapport publié en janvier par Transport & Environment (T&E) montre que 1,3 million de bornes de recharge publiques seront nécessaires au cours des cinq prochaines années, rien que pour répondre à la demande minimale. Ce n'est pas une mince affaire. L'objectif officiel de l'UE d'un million de chargeurs publics d'ici à 2025 n'est donc pas suffisant, même selon les projections les plus basses.

Disponibilité pour tous

En outre, d'autres facteurs entrent en jeu, auxquels de nombreux États membres de l'UE ne sont pas préparés, tels que l'intelligence numérique du réseau électrique, la couverture du réseau autoroutier et la disponibilité de systèmes de paiement sans faille.

T&E estime qu'il faut donner la priorité à la recharge à domicile et sur le lieu de travail. Entre 20 et 30 % du million de chargeurs proposés devront se trouver dans des zones défavorisées et moins densément peuplées afin de garantir que tout le monde profite des véhicules à zéro émission.

"La recharge d'une voiture électrique devrait être aussi simple et transparente pour les consommateurs que le ravitaillement dans une station-service, avec des prix équitables et la possibilité d'un paiement ad hoc.

Nous sommes tout à fait d'accord.